histoire mv2 suite
1955-MV Agusta s'engage en 1955 au championnat 250 avec un succès très important. Quand à la 500, elle remporta 2 grand prix en 52. L'expérience fut endeuillée par la mort du pilote Leslie Graham. Une 350 vit le jour par un rechemisage de la 500 pour venir jouer dans la cours des anglaises AJS, Norton, etc... expérience également endeuillée par la mort d'un pilote en 1955. Cet même année MV Agusta fut sacré champion du monde 500.
1956- MV Agusta a remporté son premier titre mondial 500cc avec Josh Surtees et à partir de ce moment ils avaient définitivement leur place parmi les plus grands du monde. Le nom MV devenait de plus en plus connu chez le grand public et c'était le début d'une légende. Ce n'était pourtant pas encore les vraies journées légendaires. C’est ainsi qu’en 1956 elle présenta le "83", qui pouvait transporter aisément deux personnes avec une vitesse et une consommation réduites.
1959- un nouveau système de lubrification permit à MV Agusta d’atteindre des niveaux de fiabilité inconnus jusqu'ici, si bien que la garantie de moteurs MV fut portée à 100000 km.
C’est ainsi que la génération des modèles équipés de ce propulseur fut surnommée la "cent mille".
Les années soixante virent la consécration de la voiture pour tous mais aussi le fléchissement du marché motocycliste. MV Agusta réagit courageusement à ce brusque changement d'habitude des consommateurs en proposant des modèles inédits en mesure de susciter l'intérêt des passionnés de moto. La 600 quatre cylindres marqua sans aucun doute l'histoire de la moto : première grosse moto du marché motocycliste équipée d'un propulseur à quatre cylindres. Ce moteur, dérivé de la 500 GP de Mike Haillwood, connut plusieurs évolutions, qui portèrent à la réalisation de la performante 750 S America, qui atteignait 220 km/h. La même année vit l’introduction de la 125 Disco, qui devait son nom à la distribution à disque tournant du moteur 2T
1961- MV Agusta arrête officiellement les championnats petites cylindrées et se concentra sur la 500 avec l'arrivée de deux pilotes: Mike Hailwood et Giacomo Agostini. Ce dernier avait la dernière évolution de la machine: un moteur 3 cylindres plus léger. Hailwood quitte MV pour Honda rapidement. Le duel entre les deux hommes en 350 et 500 durera jusqu'en 68.
Une 600 4 cylindres d'exception avec 2 freins à disques et un démarreur électrique sort en 66, elle est destinée à une clientèle fortunée et sera très peu diffusée. Une 750 arrivera en 69. Le comte mourrut en 71, dès 72 les japonaises 2 temps entrèrent dans la course, les 4 temps n'arrivaient plus à suivrent. Agostini passe chez Yamaha et Phil Read n'a pas pu faire grand chose. En 76, MV arrête la compétition, puis les machines de tourisme en 77 après une restructuration et une participation de l'état italien.
Après la mort du comte Domenico Agusta en 1972, la société a connu des difficultés économiques. 4 ans après, Agostini, qui avait rejoint MV après un passage chez Yamaha, a gagné son dernier Grand Prix au même endroit où il avait remporté sa première victoire: le Nurburgring. Le cercle était complet. Malheureusement c'était également le cas pour MV Agusta, car à cause de problèmes financiers la marque est tombée dans les mains d'un groupe financier qui a décidé d'arrêter la production de motos.
. L’ère Agostini commença à partir de la fin des années soixante ; il domina la scène sans interruption de 1967 à 1973, sur la 350”“ et sur la 500 à trois et quatre cylindres. Ces deux modèles furent produits avec des moteurs à trois cylindres puis à quatre en riposte à l'avènement des 2 temps japonaises. Après le décès du Comte Domenico survenu au début des années soixante-dix, la maison connut de nombreux problèmes économiques.
Deux tendances s’opposaient alors au sein de la direction; la première entendait continuer à investir dans les activités sportives, l'autre voulait les réduire pour assainir le bilan. La ligne de conduite intermédiaire qui fut adoptée limita sensiblement le développement de l'Écurie de course et provoqua l'appauvrissement de la gamme à deux modèles seulement. la 350 et la 750.
La première fut proposée en trois versions : “Scrambler”, “GTEL” et “SEL”, la deuxième dans les versions Sport et Grand Tourisme. En course, MV réussit encore à faire front aux 2T de Yamaha et aux Suzuki de Saarinen et Barry Sheene. Les héros de cette résistance à l’invasion japonaise furent le coriace Phil Read, vainqueur de deux titres en 1975 et, naturellement, Giacomo Agostini. Ce dernier, après un court passage chez Yamaha, faisait un retour sensationnel au guidon des motos de Cascina Costa et remporta, le 29 août 1976 sur le circuit du Nurburgring, la dernière victoire du palmarès MV Agusta.
1977- l'usine est au bord de la faillite. Pour espérer recourir un jour, elle doit abandonner le programme compétition. Peine perdue, le dernier modèle sort des entrepôts de Cascina Costa
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